Le temps, c’est de l’argent… Combien de fois avons-nous entendu cette phrase? Mais en réalité, quantifier la valeur du temps n’est pas aussi simple, en particulier dans un modèle de service.
Nous avons tendance à évaluer ou à facturer un service en fonction des heures “travaillées”. Mais cette heure que nous facturons, elle n’est que la pointe de l’iceberg. Ce que nous ne voyons pas, c’est le temps investi en amont pour acquérir les connaissances et compétences nécessaires pour délivrer cette valeur.
Les heures passées à lire, à se former, à assister à des conférences, à échanger et à discuter – tout cela fait partie de mon bagage. Grâce à ces investissements, je suis aujourd’hui capable de commettre moins d’erreurs, d’exécuter plus rapidement et de produire de meilleurs résultats.
La solution est-elle d’augmenter mon “taux horaire” et de compresser plus de travail dans une semaine ? Ou de chercher à réinventer notre rapport au temps de travail?
Je suis convaincu que l’efficacité maximale, ce moment où nous sommes dans notre “flow”, n’est atteint que pendant environ 4 heures par jour. Alors, comment pouvons-nous repenser notre modèle pour en arriver à travailler “juste” cela finalement?
Un méchant défi à relever, c’est carrément un changement de paradigme social. Bref, c’est l’fun rêver, mais pourquoi pas?