Select Page

Depuis mon adolescence, ma passion pour la technologie a toujours été un pilier central, j’ai la conviction qu’elle a le pouvoir d’automatiser et de simplifier grandement notre quotidien. Cependant, je reste pleinement conscient des risques de surutilisation et d’utilisation inappropriée, pouvant prendre la place d’autres aspects fondamentaux de l’humain. Avec le temps, l’envie de m’éloigner de ce bombardement de stimuli s’intensifie, bien que ce ne soit pas toujours facile.. Parfois, je me tourne vers la nature, ou je tente de volontairement de m’éloigner de mes appareils pour chercher des instants de déconnexion. Idéalement, je devrais encore réduire mon temps d’écran, mais les entreprises ont cette capacité presque magique de nous rendre de plus en plus captifs de nos appareils.

En 2024, il est quasiment impensable de vivre sans technologie, que ce soit pour les tâches simples, comme consulter son compte en banque, lire les nouvelles, se divertir, ou, comme pour beaucoup d’entre nous, comme outil principal de travail. Cependant, cette omniprésence rend floue la distinction entre travail, divertissement et vie personnelle. Peut-on réellement délimiter ces sphères quand elles se confondent toutes à travers nos écrans, tous les jours?

J’en suis au tiers de la lecture de “La Fabrique du Crétin Digital” de Michel Desmurget, mais ce livre frappe déjà fortement, tant en tant qu’adulte submergé dans cette ère technologique, mais encore plus en tant que parent. Les statistiques qu’il évoque sont stupéfiantes: « Dès 2 ans, les enfants des pays occidentaux cumulent chaque jour presque 3 heures d’écran. Entre 8 et 12 ans, ils passent à près de 4 h 45. Entre 13 et 18 ans, ils frôlent les 6 h 45.» C’est sans parler de l’augmentation des cas de TDA chez les adultes, possiblement liées à l’usage intensif de contenus numériques de type « short».

Ce livre fut publié en 2019, je ne veux même pas penser à ce que la situation a pu prendre comme ampleur au cours des cinq dernières années. Bref, je suis flabbergasté!

Et vous, ressentez-vous également cette relation amour-haine, avec la technologie?